Sans amour, sans soins, je vivais dans un jardin au froid, car nous étions le 21 décembre 2020.
Une plainte a été déposée, ma saisie a été demandée, mais à la veille de Noël mon cas n'était pas la priorité de la justice qui ne voulait pas ordonner aux gendarmes de me sauver.
Moi, les interprétations de textes de lois, les compétences des uns et des autres, je m'en moquais, j'avais froid, je voulais de la chaleur et de l'amour, mais je me résignais seule dans le froid. Je me disais peut-être après les fêtes de fin d'année, on pensera à moi.
Mais pour une fois le père Noël est aussi passé pour moi. Au service enquêtes SCPA, on ne lâche pas,
il parait qu'il y en a un qui est plus têtu qu'un âne, la justice était frileuse, alors il allait user de sa force de "persuasion" et "convaincre" mon tortionnaire de me déposer au refuge illico presto.
Maintenant, je suis belle avec tous mes poils et beaucoup d'amour.
